“Oh boy”, la nuit dernière je suis rentré tard à la maison de mon premier Comic Con. Depuis, quelques esprits curieux veulent savoir :
Oui : C'est bondé et du genre malodorant (abondance de costumes).
Oui : Fanboys.
Oui : 90% des amateurs de zombies CROIENT SÉRIEUSEMENT AUX ZOMBIES.
Oui : Il y a des files d'attente entre les files d'attente.
Non : STAR WARS a échoué mais pas par un long coup. (What?)
Non : The Walking Dead est effrayant. C’est campé sur la prétention d’être horrible.
Non : Les filles sont moins nombreuses que les garçons.
Oui : Il se pourrait que le Steampunk soit la prochaine grande idée.
Oui : Les gens crient beaucoup, il n'y a nulle part où s'asseoir, et nous avons tous un petit ADHD en nous. (Oui oui, un ADHD... nouvelle drogue?)
J’ai été envoyé au San Diego Comic Con pour intégrer un jury et une séance de dédicaces ou deux. Le débat se déroulait entre des romanciers zombies et moi. Par les romanciers zombies, je veux dire les gars qui écrivent sur les zombies, pas des zombies qui écrivent. Je ne pense pas que ce soit un hasard qu'il n'y ait pas de romancières écrivant sur les zombies. L'animateur du débat a posé quelques questions très sérieuses sur les coutumes "zombiesques" et a obtenu des réponses très sérieuses, avec une exception notable. Lorsque la discussion a tourné autour du pourrissement des dents des zombies, de la force de la morsure (un zombie peut vraiment mordre à travers un crâne humain), j'ai en quelque sorte perdu et cassé le quatrième mur/je trie des trucs perdus et brise la quatrième paroi (voilà deux traductions qui n'avancent personne, en bref, on a rien compris). A ce moment, l'un des écrivains a noté pertinent le fait que, jusqu'à présent, il n'y a pas eu de véritable autopsie de zombie. Je n'étais pas sûr du pourquoi j'avais été mis sur ce débat car mon livre parle des extraterrestres, pas des zombies. L'un est réel, l'autre pas, et je vais vous laisser décider lequel. Un autre auteur présent au débat parlait de zombies comme une métaphore de la fin de la civilisation humaine, laquelle est bien réelle dans ma timonerie, et toutes ses pensées étaient très sombres, avec stockage, anarchie et canibalisme. C’était un samedi après midi rafraichissant ! J’ai abandonné l’idée que le sous genre avait vraiment besoin de son propre Dostoevsky.Un génie qui ne pouvait seulement que critiquer les sous couches et déterrer le sens de tout ceci. (Euh?)
Attention, à suivre, un passage très profond qui, faut le dire, embrouille tout cerveau normalement constitué (bah ouais, on a du mal à te suivre Rick) :
Pourquoi les zombies nous fascinent-ils – ou ne fascinent-ils pas assez de gens pour remplir un salon ? C’est une projection – les zombies avaient conquis la mort après tout. Ou est-ce notre peur primaire d’être affamé ? Peut être est-ce notre terreur occidentale de la foule, de la passion détachée et sauvage, de la pure faim, de notre appétit non restreint. (Ok ok ça va encore...). Je pourrais être quelque chose ici. La politique Zombie. Le premier Président Zombie. Je me stopperai ici de peur de le tuer. (Hein ? Et le rapport il est où ? Voilà tu nous a perdu...)
La séance de dédicaces qui s’ensuivit était mal organisée. Apparemment cela venait d'un problème sur le site officiel qui annonçait la séance mais ne donnait pas les noms de ceux qui devaient signer. J’ai donné quelques posters. Si vous étiez ici et que vous ne vous êtes pas arrêtés, vous avez loupé les posters. Ils sont plâtrés sur toute la surface de ma maison. J’ai vu (pas rencontré) quelques célèbrités ou personnes assez célèbres ou personne qui seraient assez célèbres. Ce gars qui jouait Cliff dans CHEERS. Le gars qui jouait Hulk à la TV. Le gars qui jouait Two-Face dans DARK KNIGHT. Quelques acteurs de série TV, je ne les ai pas reconnu et je ne connais pas leurs noms. En réalité quelques personnes célèbres étaient ici, et je n’en ai pas rencontrés ou vu assez. J’ai emmené Jake, mon fils, à la convention. Il m’avait pratiquement expliqué toutes les références de chaque costume et la culture pop. Il a grandi gêné quand je m'énerve au FANDOM pure de tout cela (Phrase non comprise par ma traductrice et par moi-même, ça me fait trop rire alors je vous la laisse comme ça, c'est cadeau!).Il s’est procuré un bonnet « Breaking Bad » et un masque de tête de cheval et un super poster de Man Of Steel. Nous avons seulement regardé le tableau d’Avengers qui coûtait 5000$ parce qu’il n'a été fait qu'en 10 exemplaires et que la peinture contenait de l'or. Il y avait un impressionnant LEGO Iron Man. Les principaux couloirs devenaient étroits, engorgés de tous ces gars habillés en tee shirt noirs qui semblaient crier et venir de nulle part, à la manière des gens qui n’arrêtent pas de gigoter, comme les flics s’entassant sur les scènes (J'suis désolée, je vois pas trop où tu veux en venir Rick avec ta comparaison). La chose qui frappe est une personne normale, comme le gars sur la photo (photo ci-dessus) qui venait et posait avec des tiers, photos après photos, se délectant dans la lueur de la caméra et des flash de smartphones, célébrité pour un bref et rayonnant moment. Ça le faisait se sentir important.
Next ! Ma virée à Los Angles, une animatrice maussade et mon dîner avec Tobey (Maguire).Voilà voilà son petit compte-rendu fort intéressant. MERCI INFINIMENT à ma traductrice, Hélène, sans qui j'aurai terminé de traduire le texte l'année prochaine.
On apprend à la fin qu'il est allé dîner avec Tobey Maguire, qui je vous le rappelle a acheté les droits du livre avec sa société de production. Ils ont forcément parlé du livre et ça c'est THE GOOD NEW.
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